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Présentation des activités

Depuis plus de 50 ans, le laboratoire Tilman est le spécialiste belge de la plante médicinale. Situé dans le zoning industriel de Baillonville, près de Marche-en-Famenne, il est devenu l’un des laboratoires les plus modernes et les mieux équipés d’Europe pour la fabrication de produits pharmaceutiques à base de plantes : médicaments sous différentes formes (sirops, sprays, comprimés, crèmes, gélules…), tisanes et compléments alimentaires.

L’entreprise est convaincue que les consommateurs seront de plus en plus exigeants vis-à-vis des entreprises dont ils consommeront les produits. Lors du lancement d’un nouveau produit, Tilman évalue l’impact environnemental grâce à une grille dès la conception. C’est cette évaluation qui permet d’orienter les choix lors du développement afin de privilégier une empreinte environnementale moindre.

Le développement durable est donc intégré dans la politique stratégique de cette société familiale et l’équipe entière est responsabilisée dans ce sens. L’entreprise a également développé un système de gestion de l’environnement basé sur un concept de progrès constants en matière de gestion de l’énergie, de l’eau, de tri des déchets

“Notre existence n’a de sens que si elle contribue
à améliorer celle des autres”

Carte d’identité

Province
Namur


Secteur d’activité
Phytothérapie


Date de création
1945


Nombre de travailleurs
200


Chiffre d’affaires
38.000.000 €


Certification environnementale
EMAS et ISO 14001 de 2012 à 2019

Principales actions environnementales

Energie :

  • Installation de luminaires avec détecteurs de présence dans la nouvelle zone de production ;
  • Réduction par 2 de la consommation d’énergie pour le process de pelliculage ;
  • Installation de panneaux photovoltaïques.

Objectif :
devenir autonome en consommation électrique d’ici 2030.

Eau :

  • Récupération de l’eau de pluie pour les sanitaires (citerne de 20.000 litres)
  • Installation d’un système de circuit fermé d’eau de refroidissement dans le nouveau laboratoire.

Déchets :

  • Mise en place d’un tri des déchets efficace ;
  • Compostage des déchets provenant de la fabrication de tisanes depuis plus de 20 ans.

Gain environnemental : diminution de 9 % de la quantité de déchets de classe II
par rapport au volume de production en 2018.

Impressions :

  • Instauration d’une politique de dématérialisation ;
  • Paramétrage des imprimantes en recto/verso et identification avec badge ;
  • Utilisation de papier recyclé.

Achats :

  • Installation de fontaines à eau écologiques : consommation électrique réduite, fabrication Européenne et utilisation de gobelets recyclables ;
  • Recyclage des instruments d’écriture avec la société BIC. Cette collecte (par 20 kg récoltés) soutient une association spécifique ;
  • Remplacement des électroménagers en fin de vie en tenant compte de leur étiquette énergie.

Sensibilisation :

  • Sensibilisation du personnel à l’utilisation rationnelle de l’énergie (éteindre les écrans d’ordinateur, les lumières…) et au tri des déchets ;
  • Mise en place de groupes de travail pour les projets environnementaux ;
  • Participation au Grand Nettoyage de Printemps en Wallonie.

En 2 questions

Considérez-vous l’environnement comme une réelle opportunité pour votre entreprise. Pourquoi ?

« La tendance actuelle qui est de se soucier de plus en plus et de mieux en mieux de l’environnement et de la biodiversité est effectivement favorable puisqu’elle va dans le sens de notre métier, des produits que nous proposons et de la « niche » dans laquelle nous nous trouvons. En effet, les consommateurs qui sont de plus en plus attentifs à l’environnement sont des patients généralement intéressés par des médications d’origines naturelles. Et puis, notre existence n’a de sens que si elle contribue à améliorer celle des autres. »

Avez-vous des conseils à donner aux entreprises qui voudraient se lancer dans une telle démarche ?

« Tout d’abord, il est important que le responsable de l’entreprise soit tout à fait convaincu et porte le projet environnemental car sans lui comme soutien, cela ne fonctionnera pas. Ensuite, il faut identifier une équipe qui soit attelée à la tâche et qui ait un rôle clé (de moteur) pour marteler tous les petits gestes au quotidien afin que le projet soit partagé et pris en charge par un maximum des collaborateurs. »

Jean-Noël Tilman,
Directeur

Cellule Environnement de l’Union Wallonne des Entreprises – 12/2021

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