Somme-Leuze – Exploitation industrielle de la plante médicinale Petit laboratoire est devenu grand

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Somme-Leuze – Exploitation industrielle de la plante médicinale Petit laboratoire est devenu grand

Somme-Leuze – Exploitation industrielle de la plante médicinalePetit laboratoire est devenu grand. Le laboratoire pharmaceutique Tilman est installé à Baillonville depuis 1998. Rançon de son succès : il doit déjà penser à s’agrandir.

Lucien Tilman avait-il imaginé que ses tisanes allaient donner naissance à un laboratoire pharmaceutique qui, aujourd’hui, a un chiffre d’affaires de 7.800.000 euros ? Sans doute pas. Et pourtant, c’est bien ce pharmacien de Bomal (province de Luxembourg) qui est à la base de cette « success story » écrite aujourd’hui par son fils, Jean-Noël Tilman.

Nous sommes en 1956. Lucien Tilman est pharmacien. A l’arrière de son officine, dans son atelier, il fabrique la « tisane du vieil Ardennais ». Une tisane un peu bonne à tout qui se vend bien, nous explique Anne Mortier, responsable de projets de la SA Tilman.

Comme elle se vend bien, le pharmacien développe une gamme de vingt tisanes aux propriétés précises. Comme il voulait qu’elles soient reconnues comme médicament, il fallait qu’il reçoive le statut de laboratoire. Et il l’a obtenu.

Près de cinquante ans plus tard, les tisanes ardennaises sont toujours là, mais le laboratoire n’est plus une activité secondaire.

Dès 1985, le fils de Lucien Tilman l’a lancé sur la voie du développement. Sa spécialité : la phytothérapie.

Aujourd’hui, le laboratoire pharmaceutique propose une vaste gamme de produits allant des tisanes aux sirops, en passant par des gélules et des crèmes. Et emploie 59 personnes.

En Belgique, nos deux produits phares sont un sirop au thym et un anxiolytique naturel. Et nous venons de sortir un nouveau médicament s’attaquant aux problèmes liés au syndrome prémenstruel.

Anne Mortier précise bien de quel marché elle parle, car cette société wallonne joue aussi sur le terrain de l’exportation. En 2003, l’exportation représentait 900.000 euros, soit près de 15 % du chiffre d’affaires. Nous exportons surtout vers le bassin méditerranéen, vers le Canada, la Pologne… Et nous avons comme projet de nous tourner vers le marché allemand.

Ce n’est d’ailleurs pas la seule ambition du laboratoire. Il est clair que notre but, aujourd’hui, est de développer de plus en plus de médicaments à base de plantes.

La phytothérapie aurait-elle le vent en poupe ? Ce secteur est en effet en augmentation, mais il ne représente qu’une part infime du marché pharmaceutique.

À la vue de ces ambitions, les travaux entrepris pour doubler la surface de l’entreprise – et passer ainsi de 3.500 à 7.000 m2 – sont dans la logique des choses. Nous avons besoin de cet espace pour agrandir l’espace administratif, mais aussi, et surtout, l’espace de stockage et la zone d’expédition.

Mais ce n’est pas pour cela que le laboratoire pourra fabriquer toutes ses préparations sur place. Ce qui est, bien entendu, une autre de ses ambitions. Mais à plus long terme.

Aujourd’hui, seules les tisanes et les gélules sont produites ici. Selon des normes très strictes qui, à nos yeux, sont un gage de qualité.·

Informations complémentaires sur le site : www.tilman.be.

Corinne Bodart, journaliste
pour Le Soir – 04/12/2004

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